Aviation légère et écologie, en quelques chiffres..

L’aérodrome de Blois Le-Breuil est une vaste plateforme de 136 hectares, constituée de plus de 90 % d’espaces verts soit 124 hectares. La majorité est utilisée comme pistes en herbes.   Néanmoins, l’aérodrome accueille également des prairies, des zones en friche, des points d’eau et des linéaires de haies champêtres accueillant la majorité de la biodiversité fréquentant le site.

La préservation de la biodiversité est au cœur des préoccupations de la plateforme, mettant en œuvre des initiatives visant à créer un équilibre harmonieux entre l’ activité aéroportuaire et l’environnement naturel qui nous entoure.

En 2023, 152 espèces végétales dont 36 nouvelles, 36 espèces d’oiseaux, 8 espèces de chauves-souris,1 espèce de reptile, 2 espèces d’amphibiens, 9 nouvelles espèces de micromammifères et 3 autres espèces de mammifères ont été recensées sur l’aérodrome. La nature est toujours bien présente ! Pour aller plus loin visitez le site d‘aéroBiodiversité

Quelques chiffres concernant l aviation légère :

En considérant une consommation moyenne, d’un avion de tourisme, surestimée de 25L/h ou de 18kg/h, et en prenant le plus polluant des carburants, on obtient une consommation totale 2023 pour l aviation loisir de 8 862 tonnes d’AVGAS.

Sachant qu’1kg d’AVGAS consommé rejette 3,10kg de CO2 et qu il y a eu 492 319h de vol en aviation de loisirs, notre activité a rejeté 24 471 t de CO2.

En comparaison avec le transport aérien en France en 2021 à 12 million de tonnes, nous ne représentons que 0,002% de ces émissions de CO2.

En comparaison avec le parc automobile en France en 2022 à 64,2 million de tonnes, nous ne représentons que 0,0004% de ces émissions de CO2

A retenir : l’aviation légère en France produit en 1 an ce que le parc automobile produit en 4h !

Les aérodromes français correspondent à 337km2 de sol vierge de toutes artificialisation et d’engrais, avec une biodiversité faune et flore protégée.

Nos prairies captent une partie importante du CO2. Il n y a pas de consensus sur les taux de captation du CO2 variant de 80t/hectare/an à 800kg/ha/an.  Donc même en prenant les taux les plus pessimistes, tout notre émission de CO2 en aviation légère est captée par nos prairies..